Les deux célèbres agents enquêtant sur les 4400, nous en apprennent d'avatange sur eux et sur la série ...
Dans cette deuxième saison comment évoluent les héros des 4400 ?
Joel Gretsch : Rien n'est simple dans la vie de Tom Baldwin. Sans vouloir trop en dire, il se retrouve au coeur d'évènements qui vont bouleverser son existance. Il va risquer sa carrière au NTAC (département fédéral de l'agence de sécurité du territoire) pour auver son fils, il tombera amoureux, contractera une étrange maladie... Bref la vie de Tom est ponctuée de rebondissements.
Jacqueline McKenzie : Diana change énormément dans cette deuxième saison et on découvre davantage de chose de sa vie privée. Elle devient une vraie mère pour la jeune Maia, qui avait été enlevée par les extraterrestres. La soeur de Diana fait également surface et s'installe chez elle. Je n'ai pas d'enfants mais j'ai profité de ce tournage pour m'entraîner ! Conchita Campbell (qui incarne la petite Maia , NDLR) est adorable et nous passons beaucoup de temps ensemble hors plateau. Mes nièces et neveux vivent tous loin de moi, en Australie, alors j'ai un peu adopté Conchita comme si elle était vraiment de ma famille.
Vous jouez ces mêmes personnages depuis plusieurs mois. Vous arrive-t-il de confondre réalité et fiction ?
J.M. : Non, il m'arrive de rêver que je possède l'un des dons des 4400, mais la réalité me rattrape rapidement au réveil !
J.G. : Je n'ai pas encore vu de soucoupes volantes, mais je crois à la vie extraterrestre. Pour le reste, je ne me suis jamais pris pour l'agent Baldwin. Je ne réponds pas quand quelqu'un m'appelle Tom dans la rue !
Quelles sont les difficultés du tournage ?
J.G. : Le plus difficile est d'être éloigné des gens que j'aime pendant plusieurs mois. Je déteste vivre loin de chez moi, mais le métier d'acteur est ainsi. Je me dis que, si je voulais rentrer a la maison tous les soirs, j'aurais dû être employé de bureau. Je m'organise pour retrouver ma famille tous les week-ends en sautant dans un avion. Cette année, je n'ai pas voulu signer d'autres contrats pour profiter de ma vie privée avant de retourner a Vancouver pour la nouvelle saison. Heureusement pour moi, les 4400 ne comptent que 13 épisodes par an, contrairement aux autres feuilletons américains, qui sont produits sur 24 épisodes. Nous tournons tout en 5 mois !
J.M. : C'est vrai qu'il n'est pas toujours évident de naviguer entre plusieurs pays, mais j'en ai pris l'habitude. Ma vie se partage dorénavant entre le Canada pour les 4400, l'Australie, où je suis née, et la Californie, où j'ai ma maison et ma carrière.
Jacqueline, vous êtes aussi chanteuse. ces deux carrières sont-elles compatibles ?
J.M. : j'aime mélanger les genres. Les producteurs des 4400 ont même accepté d'utiliser l'une de mes chansons pour un épisode.
Joel, après Minority Report, avec Tom Cruise et la mini série Disparition, de Steven Spielberg, diffusée en France sur Canal +, n'avez vous pas peur d'être enfermé dans la science-fiction ?
J.G. : Ces trois projets étaient trop bons pour les laisser passer. Je n'allais pas dire non a Steven Spielberg de peur d'être catalogué. On a tous une étiquette à Hollywood, qu'on le veuille ou non. Dans Disparition, j'ai le méchant de l'histoire. Dans les 4400, je suis l'agent qui essaye de sauver le monde. Et puis je préfère devenir un expert de la science-fiction plutôt que d'être au chomage !
Quel est l'avenir des 4400 ?
J.M. : Bonne question. J'ignore tout réellement la réponse ! Nous avons démarré Les 4400 comme une mini série en 2004. Je n'aurais jamais imaginé que je jouerais encore le rôle de Diana aujourd'hui.
J.G. : Nous reprenons le tournage pour une troixième saison de 13 épisodes d'une heure d'ici a février, mais nous n'avons pas encore un seul script à lire. Je pense que ne découvrirons nos dialogues qu'en arrivant sur le plateau de Vancouver. Tout cela fait partie du mystère qui entoure Les 4400 et ce n'est pas plus mal. Moins nous donnons d'informations sur les différents rebondissements des épisodes, et plus les fans apprécieront. La troixième saison ne sera pas diffusé avant l'été prochain en Amérique. Il faudra être patient.
A Hollywood, Gilles Toucas.