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C.S Lewis était un ami très proche de J. R. R. Tolkien, l'auteur du "Seigneur des anneaux", peut t'on supposer que l'un ou l'autre est se soit aider du livre de son ami pour créer le sien (je sais pas si j'ai été clair la) quoique que les livres sont differents mais comporte des similitudes ?
C.S Lewis a, je pense, créer plutot son livre en faisant plus ressortir la magie on a donc l'impression d'etre plus proche de Narnia que du Seigneur des anneaux, qu'en pensez vous ? (désolé si je n'arrive pas a m'exprimer, si le topic a deja été pris ou si c'était hors sujet ) |
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Je ne pense pas que l'un des deux se soit inspiré de l'autre pour écrire sa saga. Les styles des deux auteurs sont très différents, les histoires aussi: Le Monde de Narnia fait référence à des voyages d'un monde à un autre et est basé sur la magie pure; Le Seigneur des Anneaux se rapproche plus de la mythologie et, comme toute mythologie, se veut raconter l'histoire de la Terre (car les évènements du Seigneur des Anneaux et des autres histoires de cet univers se déroulent sur notre planète).
Ensuite, bien qu'étant un ami très proche de C.S. Lewis, J.R.R. Tolkien n'aimait pas les Chroniques de Narnia, reprochant le mélange de mythologies qu'on y trouve (chrétienne, greco-romaine, nordique...); Le Seigneur des Anneaux ne s'inspire pour ses créatures que de la mythologie nordique. |
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Oui c'est pas faux , mais ils faisaient tout de meme partie d'un meme groupe aimant tout ce qui est du genre fantastique les "Inklings" ce qui rassemblaient les meme idées portant sur le sujet du fantastique
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Entre 1949 et 1954 Tolkien cherchait en principe juste l'éditeur pour Le Seigneur des Anneaux. Il était donc complet et avait été complètement lu, chapître après chapître en présence de CSL quand celui-ci commence The Lion, the Witch and the Wardrobe. The Hobbit date déjà des années 30, également connu par CSL. Le contenu du Quenta Silmarillion avait été lu devant le groupe aussi, quoique après le refus des éditeurs de publier Silmarillion et Seigneur des Anneaux comme une suite de deux livres il ne fut pas publié avant la mort de l'auteur.
Je viens de faire une comparaison entre le Monde de Narnia et l'oeuvre de Tolkien. J'ai compté 40 ressemblances avant de me fatiguer. Ressemblances le plus souvent de détail, d'ailleurs. Un était la forêt en marche (III livre du Seigneur des Anneaux, Prince Caspian), où les deux ont amélioré un concept de Shakespear (chez lui ce ne sont que les branches de Burnham forrest qui marchaient à Dunsinane - sur les pieds des soldats bien humains qui les aveient découpées pour camouflage). |
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Nombreux sont les films fantastiques et même les oeuvres littéraires à s'être inspirées de Narnia. Narnia représente la perfection, le fantastique que tout les auteurs fantastiques souhaitent offrir à leurs lecteurs, donc si il y a certaines similitudes, c'est normal. :)
Reine Susan, la Douce. Viens faire un tour : http://poudlard-etude-magiques.xooit.fr/index.php |
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À propos de l'étonnante amitié-phénix (souvent blessée, mais toujours renaissante) entre Lewis et Tolkien, et du rôle que chacun des deux a joué dans l'oeuvre de l'autre, je vous recommande vivement cet article, bien documenté, et proprement GÉNIAL :
http://larevuereformee.net/articlerr/n245/tolkien-et-lewis-amis-et-temoins-ensemble Allez, je ne résiste pas à vous citer un ou deux extraits : " Tolkien a travaillé quatorze ans à la rédaction du Seigneur des anneaux et il supportait mal la grande prolixité de Lewis et la rapidité avec laquelle celui-ci a écrit les Les chroniques de Narnia." "Malgré la sévérité de leurs jugements réciproques, une étroite relation existe entre les deux hommes jusqu’à la mort de Lewis. Il est certain que Tolkien – comme il le reconnaît lui-même – n’aurait jamais achevé Le seigneur des anneaux sans la présence et les encouragements continuels de Lewis: «C.S. Lewis est un très vieil ami et collègue, et je dois à ses encouragements le fait d’avoir persévéré en dépit des obstacles (incluant la guerre de 1939) et d’avoir finalement fini Le seigneur des anneaux.»" "Grâce aux encouragements incessants et à l’influence de Tolkien, Lewis se voit, enfin, offrir une chaire à Cambridge. Il n’y avait alors à Cambridge aucun poste qui aurait vraiment convenu à Lewis; aussi une chaire de littérature anglaise – médiévale et Renaissance – est-elle spécialement créée pour lui. C’est un intérêt presque spirituel que Tolkien porte à la carrière de Lewis; il estime, en effet, que pour mettre à profit pour son Dieu les talents qu’il a reçus, celui-ci devait devenir professeur à Cambridge." Voilà ! A vous d'aller voir sur le site mentionné plus haut si vous voulez en savoir plus sur la question. Aslanement Votre Édité par Puddlegum987 le 06/08/2013 à 23:07 |
fan n3
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je suis une des plus grande fan de lui bien surpas autant que de C.S Lewis et pourtant j'ignorer qu'il était ami .
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Excusez moi de vous déranger, j'ai en ma possession un jeu de carte Narnia tout neuf dans un coffret Narnia. N'hésitez pas à me contacter si cela vous intéressé. :)
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TolKien et Lewis n'étaient pas seulement amis. Ils étaient frères dans la foi, c'est-à-dire partageant les mêmes valeurs et convictions. Une foi évangélique qui, d'ailleurs, transparaît dans leurs oeuvres. En effet, Narnia comme le Seigneur des Anneaux sont tout bonnement CRYPTÉS. Ce n'est pas moi qui le prétends ; c'est l'article mentionné plus haut, dont je cite d'autres passages ci-dessous :
— " Le seigneur des anneaux présente en «condensé» le meilleur de Tolkien, son plan pour la mythologie anglaise, pour un renouveau au sein d’une littérature chrétienne en disparition. Le soutien inconditionnel de Lewis montre à Tolkien qu’il n’est pas isolé au milieu de l’establishment académique d’Oxford, mais que leur foi commune pousse Lewis à le défendre et l’encourager." — "Grâce aux encouragements incessants et à l’influence de Tolkien, Lewis se voit, enfin, offrir une chaire à Cambridge. Par deux fois, Tolkien use du charme et de la «sophistication» anglaises pour parvenir à ses fins: la nomination de Lewis. Convaincu du don que celui-ci a reçu de la part du Créateur, don qui demandait, afin de porter tous ses fruits, d’être mis au service de l’appel de Dieu dans un professorat, Tolkien fournit de grands efforts." — "Ainsi, une même foi nourrit l’amitié des deux hommes. Quelle était cette foi, précisément? Il ne s’agit pas seulement d’appartenance à une même «tradition», de reconnaissance commune d’un certain nombre de doctrines, même si leur foi chrétienne a un contenu précis. Une autre caractéristique donne de la force à leur amitié. Comme l’exprime Lewis, la foi est nourrie par l’amour que Dieu donne. L’amitié – et plus encore l’amitié entre chrétiens – étant un amour non naturel, provient de l’amour que Dieu accorde par l’intermédiaire de la foi en Christ." Etonnant, non ? Et pourtant, c'est vrai : Lewis et Tolkien étaient deux amis conteurs qui avaient consacré leur imagination à Dieu. C'est assez rare pour être mentionné, à une époque où l'essentiel de la branche "Heroic Fantasy" se nourrit d'occultisme et d'ésotérisme. Je rappelle l'adresse URL de l'article : http://larevuereformee.net/articlerr/n245/tolkien-et-lewis-amis-et-temoins-ensemble Édité par Puddlegum987 le 08/08/2013 à 00:01 |
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Puddlegum987 à dit : Conan, compte-t-il comme fantastique héroïque ou comme épée et sorcellerie? Il me semble, le dernier. Il m'est arrivé de lire un début de roman par Howard où il était plus explicitement occultiste que d'habitude, il m'a "failli vomir." Naturellement je n'ai pas mis Tolkien ou Lewis dans le même panier. Alix l'Intrépide, oui. Lord Dunsany semble avoir un rapport avec ésotérisme assez flou - mais je n'ai que lu le premier de la collection Gods of Pegana. BoNe semble inspiré par une cosmologie "serpentine", un peu comme le chinois ou le sumérien. Mais à part ça peut-être pas trop ésotérique. En plus on se demande si Heroic Fantasy serait la bonne étiquette. Et Astrid Lindgren en Mio et en Frères Coeur de Lion semble plus proche du conte de fées russe - à part le scénario de base en Frères Coeur de Lion et sa fin déplorable anti-vie. Le XIXe siècle on avait un inspirateur de CSL et de JRRT, Morris. Il ne me semble pas trop ésotérique, et très Heroic Fantasy. |