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Salut à tous. J'ai créé ce topic afin de savoir vos commentaires (ou vos critiques ) à propos d'un livre que je suis en train d'écrire. Je vous préviens tout de suite, il s'agit d'un livre fantastique
Alors voici le début, ou ce qu'on peut appeler le Prologue Prologue Un ange venait tout juste de se poser sur le toit d’un édifice à bureau de Montréal. D’où il était, il balaya la ville de son regard triste et déçu. Le vent lui poussait les ailes vers l’arrière alors il les ferma. Maintenant il regardait le ciel. Il était d’un bleu éclatant, magnifique, sans aucun nuage, exception faite de l’horizon. Il redescendit son regard. Il fit le tour du toit tout en admirant pour la dernière fois le parc qui était d’un vert impressionnant dans tout ce gris, ce brun et ce noir dont était fait en général la ville. Il regardait les jeunes enfants y jouer sous la surveillance des parents. D’autres se promenaient ou encore, lisaient à l’ombre des arbres. Il tourna ensuite son regard, plus loin, à sa droite, vers une église où, semblait-il, il y avait un mariage. En cet après-midi d’un jeudi d’été, les gens se pressaient ci et là dans les rues d’une chaleur étouffante. Il y avait la circulation, une manifestation de gens qui voulaient se faire entendre et puis les piétons qui se rendaient au magasin ou à leur travail. Cet ange était triste de devoir laisser tous ça car un évènement allait se produire, un évènement qui allait changer la face du monde pour toujours. Un autre ange vint rejoindre le premier et se posa dans le dos de celui-ci en disant d’un ton amusé : - Tu regardes ce pauvre monde avant sa destruction Hendos? Ce dernier attendit quelques secondes. La venue de l’autre ne l’avait pas surpris. Mais comment pouvait-il dire « ce pauvre monde »? C’était, malgré certaines exceptions, un endroit merveilleux à y vivre. Il finit par répondre avec une réponse interrogative : - Penses-tu que père voudrait réellement détruire ce monde? - Cela fait partie de ses projets depuis très longtemps Hendos. Tu devrais le savoir, toi qui fais parti des ses favoris, dit l’autre, presque accusateur. - Le Seigneur n’a pas de favori Werius, tu devrais le savoir ça aussi. L’ange appelé Werius attendit quelques instants avant de changer de sujet sur un ton plus sérieux et plus grave: - C’est moi qui ais été choisi pour… pour détruire la terre. En entendant ces mots, Hendos se retourna et regarda Werius dans le blanc des yeux. Ses yeux, qui d’habitude étaient d’un bleu électrique, étaient devenus d’un noir opaque, voulant montrer une colère profonde. Maintenant, en bas, on pouvait entendre la cloche de l’église qui sonnait de grands coups. Les deux mariés y sortaient, sous les applaudissements des invités. - Me pardonnes-tu Hendos? dit Werius, espérant que ce dernier le fasse. Hendos réfléchit quelques instants. C’était impossible que son meilleur ami ait été choisi pour faire ce sale travail. Mais quand même… - Je le dois bien, dit Hendos, ses yeux redevenant bleu clair. Après tout, ce n’est pas toi qui ais choisi cette besogne, dit-il, quelque peu soupçonneux. Pendant que son ami l’avait regardé dans les yeux, Werius avait remarqué autres choses dans son regard. Dans cette journée magnifique qui annonçait la fin de l’humanité, Hendos semblait avoir trouvé une source d’espoir. Mais une source d’espoir qui semblait malhonnête. - À quoi penses-tu? demanda-t-il franchement. On dirait presque que tu as quelque chose contre cette idée depuis longtemps pensée. Hendos sourit. Son ami avait visé juste. - Pour quand le détruiras-tu? demanda-t-il avec un arrière pensé. - Dans quelques instants, pourquoi donc? répondit Werius en regardant dans sa main une goutte d’eau qui flottait dans laquelle se retrouvait un symbole étrange. - Où l’as-tu trouvé? - Il était dans des cavernes, dans le désert. Si les humains avaient creusé plus profond, ils auraient pu le trouver Hendos hésita quelques secondes et dévoila enfin son plan grandiose : - Je vais recréer un monde à ma façon, Werius! dit-il haut et fière, en espérant que son ami l’approuve. À ces mots Werius resta bouche bé. Comment Hendos pouvait-il oser défier leur père à tous, Dieu lui-même? Celui qui avait créé ce monde et tant d’autres. Celui qui les avait créé eux, les anges. Et en plus, comment pouvait-il espérer créer un monde. Même si les anges avaient ce qu’on appelle des « pouvoirs », c’était impossible pour eux de créer la vie. C’était quelque chose que seul Dieu lui-même était capable de faire. - Mais… mais… mais tu ne peux pas faire cela! C’est une trahison! dit-il, espérant que c’était une très mauvaise blague. L’autre ange prit un air grave. - Cela n’est pas une trahison si j’en ais parlé à père déjà, dit-il, en ayant déjà une question importante pour son ami en tête. Werius semblait perdu (et avec raison). - Je sais que cela est dure à encaisser mais j’ais déjà une autre question à te poser. Werius ne répondit rien. Il essayait de mettre ses idées en places. - Créer un monde n’est pas facile Werius, dit Hendos le plus lentement possible pour ne pas presser son ami. C’est pour cela que je te demande ton aide. Werius ne répondit rien. Aucun des anges ne parlèrent durant près de cinq minutes. Le vent était devenu plus fort. Les klaxons en bas commencèrent à pousser Hendos à bout de nerfs. C’est quand un gros nuage d’un blanc laiteux passa au dessus d’eux que Werius rompit le silence en essayant de parler le plus clairement possible : - Pourquoi devrais-je t’aider? - Parce que nous nous connaissons depuis déjà plusieurs centaines d’années et que tu es mon meilleur ami. Cette raison n’en disait pas assez. - Tu es venu en ce monde bien avant moi Hendos. Quand je suis arrivé, ces mortels en bas se battaient avec des glaives et des arcs. Je n’ais pas vue comment père à fait cela. Je ne sais pas comment, de toutes façons, tu t’y prendra, dit-il en haussant le ton à chaque mot qui sortait de sa bouche. Hendos eu un rire franc. - Premièrement, je tiens à te dire que je sais comment créer la vie végétale. Ensuite, ce n’est pas de créer un monde qui est compliqué, mais bien de le gérer comme il le faut, dit Hendos en parlant comme s’il était un grand philosophe. Les deux anges restèrent encore silencieux. Werius réfléchissait intensément. Si les dires d’Hendos étaient vrais, alors il avait réussi à obtenir le don de vie. Même si ce n’était que pour les plantes, c’était quand même tout à son honneur de savoir le maîtriser. Mais que ferait-il de la faune? Il n’en avait pas encore parlé. - Et les êtres qui voient et qui se déplacent, qu’en fais-tu? Seuls les mortels peuvent donner la vie à d’autres mortels. - C’est simple. J’irais dans d’autres mondes pour prendre quelques échantillons et je les ramènerais dans le mien. Werius ne semblait pas convaincu. -Alors? Que dis-tu? dit Hendos, bien décidé d’en finir avec cette histoire. Pour Werius, c’était la plus grande décision que quelqu’un lui ais jamais demandé de prendre. Détruire un monde est une chose, mais en refaire un autre, c’était une autre histoire. Après une longue réflexion, Werius leva la tête et regarda Hendos de ses yeux d’un violet sombre, comme des nuages qui s’enroulaient autour d’une orbite noire. - J’accepte, dit-il à contre cœur car il trouvait encore cette idée un peu folle. Après tout, après la destruction de ce monde-ci, il faudrait bien que je me rachète d’une façon ou d’une autre. -Bien dit mon ami, dit Hendos qui semblait très satisfait de la réponse. Mais avant que tu le détruise, je dois faire quelque chose, dit-il en tournant le dos à Werius et en faisant face au centre-ville. -Quoi? demanda l’autre qui espérait qu’il ne s’agissait pas encore d’un autre plan à grande échelle. - Je dois voir quelque chose. - Quoi? répéta Werius. - Je ne peux pas t’en parler maintenant mon cher ami. Mais tu le verras un jour, je te l’assure. Hendos leva ses mains dans les airs et aussitôt, les nuages qu’il y avait à l’horizon arrivèrent au dessus d’eux en quelques secondes, comme poussés par un ouragan qui soufflait seulement dans le ciel. Maintenant, ce dernier était d’un gris intense. Une pluie fine et chaude commença à tomber tranquillement en direction du sol. Quelques minutes après, la petite pluie se changea en pluie torrentiel qui vous trempait jusqu’aux os en quelques secondes (mais les deux anges, eux, étaient sec car ils se couvraient avec leurs immenses ailes). Les piétons en bas, qui n’avaient pas prévu qu’il pleuve par ce beau jeudi suffocant, commencèrent à courir pour échapper à la pluie. Le parc se vida du même coup. Pendant tout ce temps, Werius regardait Hendos, les sourcils froncés, se demandant ce que toute cette pluie signifiait. Puis finalement, après exactement dix minutes, le torrent cessa d’un coup sec. L’air encore humide provoquait un brouillard léger sur la ville. Werius s’avança à la hauteur d’Hendos et lui demanda curieusement : - Pourquoi diable as-tu fais cela Hendos? - Je te le répète Werius, tu le sauras un jour, dit-il en souriant de satisfaction dans son intérieur. Maintenant je dois partir mon ami. Fais ce que tu as à faire, dit-il en déployant ses ailes aussi grises que les nuages. Je te contacterais plus tard. Il se laissa tomber le long du flanc de l’édifice à bureau. Si les humains avaient pu le voir, ils auraient pu croire qu’il allait se tuer mais il n’en était rien. Rendu à une bonne hauteur de la rue, il remonta rapidement en se laissant planer en passant par-dessus le parc. Il faisait d’amples battements d’ailes pour avancer et disparut en tournant le coin d’une rue quelconque. Pendant ce temps, Werius n’avait cessé de se poser des questions à propos du plan d’Hendos. Il resta sur place pendant cinq grosses minutes, sans bouger un seul membre et puis abandonna ses réflexions. De toutes façons il devait commencer son travail immédiatement (même si cela ne l’enchantait guère). La première phase de son plan : bloquer les sorties de toutes les villes du monde. Avec quoi? Avec la police. Les humains s’entretueront. Ils mouront pas leur propre maladresse. Ce plan était parfait. Tout ce qu’il avait besoin de faire était de jouer avec leurs pensées. Il s’avança vers le rebord de la tour et déploya ses grandes ailes noires qui lui donnaient une allure de corbeau géant. Il souleva ses bras dans les airs comme s’il tenait un trophée qu’il voulait exhiber. Entre ses mains se trouvait la goutte d’eau avec le symbole. Pour les humains d’en bas, ils entendirent seulement un puissant coup de tonnerre, mais s’ils avaient eu des oreilles tout aussi développées que les chiens ou tout autre animal du même genre, ils auraient entendu une voix terrifiante et sonore, en langue inconnue, qui englobait toute la planète terre et qui disait à peu près ceci : - Dersel enn kolp tu vios kaliakos assull! DERSEL ENN KOLP TU AGOSIALIAF! - Préparez-vous pour votre jugement dernier mortels! PRÉPAREZ-VOUS POUR L’APOCALYPSE! L’ange claqua des mains, détruisant ainsi du même coup la goutte d’eau. Maintenant soyez franc... |
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attend je lis tout et je tenvoi les comm par P.M
http://kaldu13.skyblog.com iii ca c du blog |
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Wa je viens juste de finir et j'ai trouvé sa super!!! vraiment, j'ai hate de lire la suite!^^ il y a juste quelques répétitiosn de mots mais a part sa, j'ai beaucoup aimé
Edité par tite-lette le 23/07/2006 à 20:19 |
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ton histoire est super j'ai hate de lire la suite
La ViE C'EsT CoMmE UnE BoItE DE ChOcoLaT On nE SaIt JaMaIs sUr KOi oN vA ToMbEr |
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c'est clair,moi aussi j'adore ton histoitre vivement la suite!!!
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Effectivement il y a peut-être quelques détails à changer comme les répétitions mais tu pourras le faire à la fin, ils ne sont pas très importants. Pour l'instant, continues ton histoire, elle est super. Tu as eu une bonne idée de parler de ce qui peut se passer après notre monde à nous. Et la façon dont les anges s'en débarasseront, sans que personnes ne sache qui est derrière ce qui se passe sur Terre.Vraiment : BRAVO!
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bah de toutes facons, si tu compte te faire éditer, il y aura quelqun pour te dire tout se qui ne vas pas!^^ et du moment que sa nous plai a nous, c'est a dire les lecteurs donc futur acheteurs potentiels c'est déja pas mal! (je compte sur toi pour avoir le livre dédicassé et tout!!! mdr )
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Je ne vais pas vous cacher que je suis bien content d'entendre tous vos commentaire (et aussi ceux qui sont constructifs, bien sûr). Et je ne vais pas vous cacher non plus que j'ais l'intention (si tout continu à bien aller) à éditer mon bébé (vous savez de quoi je parle bien sûr)
Tant qu'à la suite, je vais la mettre demain, ou peut-être aujourd'hui mais pas maintenant. Et pour la dédicasse tite-lette, il faut pas t,inquiéter, je vais penser à toi Edité par Hendos le 24/07/2006 à 17:07 |
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je pourrais meme 'lavoir gratos pour mes critiques constructives! mdr je rigoleuhh
quand tu dis que tu vas mettre la suite, c'est les chapitres ? et tu compte faire combien de tomes ? |
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Et bien alors on attend la suite. Je te souhaite bonne chance pour essayer de le publier! J'espère que tu y arrivera, car tu le mérites. Franchement j'ai lu d'autre histoires sur le net comme çà et il y en a des biens. Pour dire que toi par exemple tu fais mieux que certains auteurs qui sont publiés (parfois il sont connus alors on publie leurs livres même si ils sont très médiocres et je trouve çà injuste pour d'autres talents, même si il y en a pour tous les goûts).Moi aussi j'aimerai un jour publier des livres. Mais quand je serai adulte et que j'aurai un travail car çà coute très cher de faire publier un livre et si celui-ci ne se vend pas il vaut mieux avoir de l'argent de prévu. En attendant je peux toujours écrire maintenant mais je pense que ce que je fais maintenant, je le trouverai pas si bien dans quelles années.
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Merci beaucoup.
Pour répondre à la question de tite-lette, pour le moment je suis rendu au chapitre douze. Et oui je vais mettre les chapitres (en commençant par le premier bien entendu). Quant aux nombres de tomes que je compte faire je ne le sais pas encore. J'ais d'autres idées mais avant je crois que je vais finir celui-là. |
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C'est vrai que c'est mieux de finir le premier tome déja avant de passer aux autres!^^ mais ayant rencontrer Pierre Bottero(auteur de la Quete et les mondes d'ewilan par ex.) lui savais déja qu'il voulais faire une trilogie...donc voilou
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Maintenant voici le premier chapitre.
Course Dans la Forêt Francis chercha quelque chose à quoi s’agripper. Pour lui c’était le néant. Il ne voyait pas plus qu’il n’entendait. Il pouvait seulement se fier à son toucher et à son odora. Pour cela, c’était très simple, il sentait l’odeur d’une forêt humide. Le sol sur lequel il était couché était granuleux, froid et humide. Partout autour de lui, l’humidité régnait. Parfois il touchait, sous ses mains, des choses collantes et humides. Cela ressemblait à du papier mouillé. Il était à quatre pattes. Quelqu’un doit avoir éteint la lumière, se dit-il. Mais cet impossible qu’il fasse si noir. Il hésita pendant quelques instants et appela à l’aide. Personne ne répondit. Pas même l’écho de sa propre voix. Il sentit un frisson lui monté dans le dos. Il continuait sa démarche tout en ne sachant pas où il se dirigeait. Cette cécité le rendait fou. Si au moins il pouvait voir quelque chose, ne serait-ce que quelque chose de floue, il saurait se diriger. Soudain, ses deux mains tombèrent sur quelque chose de mouillé. En fait cela avait la texture de l’eau. Ses mains étant complètement submergées, il sentait, sur ses poignets, que l’eau ne bougeait pas. Elle était tiède, presque chaude. Il décida de s’asseoir. S’il ne bougeait pas, il ne pouvait pas plus se perdre. Un autre frisson parcouru son corps, mais cette fois-ci, il atteignit ses oreilles. Et d’un coup, comme si elles avaient été sous pression, elles se mirent à transmettre des sons. Il ne pouvait pas y croire, il entendait maintenant. Peu à peu, les bruits qui l’entouraient devinrent plus clairs, comme si quelqu’un ajustait le poste d’une vieille radio. Des oiseaux chantaient autour de lui. Le vent passait doucement entre des feuillages épais. C’était calme et paisible. Francis décida finalement de se mettre debout. Mais quand il fléchis ses jambes, un autre frisson parcourut son corps, pour cette fois, atteindre ses yeux. C’était très étrange, mais non douloureux. Ses yeux, il le sentait, bougèrent tout seuls dans leur orbite comme s’ils étaient vivants. Le voile noir qui l’aveuglait disparue en une fraction de secondes. La vision, tout comme l’ouïe de tout à l’heure, s’ajusta. Maintenant qu’il pouvait entendre et voir, il pouvait bien se dire avec étonnement et inquiétude : je suis complètement perdu. Il se trouvait dans une forêt à l’aspect, à première vue, très calme. Comme il l’avait entendu avant de recouvrer la vue, des oiseaux chantaient doucement de légères mélodies. Les arbres qui l’entouraient étaient d’une grandeur étonnante. Il ne faisait nul doute que cette forêt était là depuis très longtemps déjà. Il pencha son regard vers le sol sur lequel il avait été à quatre pattes. Cette sensation granuleuse et froide s’expliquait par le fait qu’il s’agissait d’une terre noir et quelque peu boueuse. Puisqu’il portait des shorts, ses jambes étaient complètements salles et noircies par la boue. Mais cela ne le dérangeait pas vraiment. L’endroit où il se trouvait lui demandait toute son attention. Il remarqua qu’il y avait, entre les arbres, des étangs et des mares à pertes de vue. Il se trouvait sur un terrain surélevé qui lui permettait de rester quelque peu sec, à l’exception de ses jambes. Les feuillages des arbres au-dessus de sa tête laissaient voir un ciel complètement bleu sans la moindre trace de nuage. Les rayons arrivaient de par son dos. Soit c’est le matin ou soit c’est la nuit qui arrive, pensa-t-il en espérant qu’il ne s’agissait pas de la deuxième réponse. La nuit, les marécages devaient êtres infestés de moustiques qui vous piquaient jusqu’à ce que vous n’ayez plus sang qui circule dans vos veines. C’est à cette pensé qu’il opta pour bouger et non rester sur place. Peut-être trouverait-il de l’aide quelque part ici, bien que cela l’étonnerait beaucoup. Francis, très impressionné par l’endroit où il se trouvait, marcha toute la journée à la recherche d’un petit signe de civilisation. Il s’attendait à trouver des petites habitations construites sur des pilotis, mais il n’y avait rien du tout. Juste des arbres, des mares d’eau stagnante, de gros moustiques (qui, heureusement, s’éloignaient à son arriver) et des petites îles de terre boueuse. Cette marche était vraiment terrible. Il devait souvent passer dans des buissons à épines. Il trébucha plusieurs fois, sa figure se retrouvant dans la boue, ses souliers, par effets de succion, se retrouvaient collé sur la terre mouillée, si bien qu’il décida de s’arrêter près d’un île qui était le plus sec possible. Il était tellement épuisé que cela ne prit pas beaucoup de temps avant qu’il choisisse une île plus grosse que les autres où se trouvait un tronc d’arbre couper. Là, il s’assit et réfléchit à son problème. Une chose est sûre, c’est que je ne suis pas à la maison, pensa-t-il. Il essayait de se remémorer les dernières images et les derniers sons qu’il avait entendu avant d’arriver ici. Il voyait qu’il était dehors, sur le trottoir. Il marchait vite car une tempête au dessus de lui menaçait d’éclater. Il revenait de l’école. Son sac à dos pesait très lourd. Mais où était-il ce sac ? Il ne l’avait pas quand il avait été à quatre pattes. Il devait avoir plusieurs devoirs à faire. Il se souvint qu’il avait croisé quelqu’un sur le trottoir. Quelqu’un qui marchait très vite. Il était grand et il avait quelque chose de particulier sur lui, mais Francis ne savait pas quoi. Quand il essayait de se rappeler se détail, sa mémoire faisait défaut et ne lui montrait rien. La seule chose qu’il se souvenait était un puissant coup de tonnerre qui avait rugit dans le ciel. Par la suite, c’était le néant le plus total. C’était une impression très désagréable de ne pas être capable de se souvenir de quelque chose d’aussi important pour soi. Francis commençait à être très inquiet. Il ne savait comment il était arrivé ici et il ne savait pas comment il allait en partir. Il repassait en revu ce qu’il avait fait les jours précédents son arrivés dans ce marais maudit. Il pensait à ses parents et à sa sœur qui l’attendait à la maison. Eux aussi devaient sûrement s’inquiéter. Il pensait aussi à qu’est-ce qui allait lui arriver. Il avait faim et il n’avait rien à manger. La soif l’envahissait secondes après secondes. Il trouvait que c’était une ironie très cruelle que de voir autant d’eau autour de lui, mais qu’il n’osait même pas y goûter. Il savait bien qu’il devrait le faire tôt ou tard, mais il préférait ne pas y penser. Dieu seul sait ce qui pouvait bien se tapir sournoisement sous cette couche verte et gluante qui recouvrait l’eau. Il imaginait facilement des alligators ou des serpents longs de six mètres qui allait se glisser près de lui durant la nuit où il dormirait à point fermé. Son ventre le dérangeait en émettant des gargouillements ridiculement effroyables. Il resta là, sur le tronc pourri, à attendre qu’une idée lui passe par la tête ou encore mieux, que quelqu’un passe dans les parages et l’aperçoive. Il dû quand même se laisser vaincre par la fatigue. Il arracha beaucoup d’herbe sur le sol afin de se faire un lit grossier. C’est mieux que rien, se dit-il en essayant de voir le bon côté des choses. Après tout, j’ais une bonne excuse pour ne pas faire mes devoirs. En plus les moustiques ne sont pas très nombreux. En effet, les moustiques ne le prenaient pas comme proie. Il chercha quelque chose aussi pour faire du feu, mais se ravisa quand il constata qu’il n’avait rien pour l’allumer. Il essaya de trouver quelque chose de mangeable dans les environs, mais les petits fruits verts dans les buissons goûtaient trop les champignons cuits; un goût qui lui levait le cœur. Il dû se résigner à limiter ses recherches à plus d’herbe pour rendre son lit plus confortable, mais en vains. La nuit passa lentement. Francis était persuadé que quelque chose l’observait depuis l’eau. Il se relevait mainte et mainte fois afin de scruter l’obscurité, mais il n’y avait toujours rien. Et quand il se recouchait et qu’il était installé sur le côté, il sentait des yeux percer sa peau et ses os. Là, il n’osait plus bouger. C’était sans nul doute la pire nuit qu’il n’avait jamais passé. Mais tout de même, il réussit néanmoins à dormir. Francis se leva très tôt le lendemain. Il s’attendait à se lever de son lit pour ensuite ouvrir ses rideaux et constater, en voyant un soleil radieux à l’extérieur, que tout cela n’avait qu’un mauvais rêve. Il eut une grosse déception en voyant que le soleil n’était pas levé. Il n’était plus capable de dormir sur son lit d’herbe qui s’était rempli d’insectes durant la nuit. Son dos lui faisait mal. Il regrettait de ne pas avoir allongé le temps de ses recherches pour trouver plus de plantes ou d’herbe. Il avait une faim de loup. Il regardait aux alentours pour voir si rien n’avait changé. Tout était pareil. Une colère subite monta en lui. Il en avait assez de cet endroit désolant et laid. Il n’avait rien mangé depuis hier et il n’avait aucune idée de où il se trouvait. Il voulait absolument sortir de là. Pour laisser libre cours à sa rage, il donna un féroce coup de pied au tronc sur lequel il s’était assis la veille. Le tronc qui était pourri jusqu’à son intérieur se brisa en deux sans aucun bruit. Des centaines de vers blancs et grouillants s’agitaient dans tout les sens pour se réfugier dans le reste du tronc. Francis fut dégoûté en pensant qu’il s’était servi de ce tronc comme chaise la veille. Mais cela ne calma pas sa rage. Il prit une grosse pierre qui était à moitié dans la terre à côté de lui et la lança de toutes ses forces dans la mare la plus proche. Il se mit à crier aussi fort qu’il le pouvait. Malgré tout cela, ce n’était pas assez. Il fallait qu’il trouve un autre moyen de montrer sa colère à cette forêt. Mais il n’eut pas le temps de continuer. Il venait juste de se rendre compte de ce qu’il venait de faire. Une grimace de peur se dessina sur son visage sale. Il avait jeté quelque chose dans l’eau. Une roche assez grosse pour réveiller quelque chose d’endormit. Il fit quelques pas vers l’arrière. La mare dans laquelle il avait jeté la pierre eut quelques remous. L’eau commença à bouger. Quelque chose sortait de l’eau. Francis ne voulait pas attendre de voir de quoi il s’agissait. Il partit à courir de peur, aussi vite que qu’est-ce que ses jambes lui permettaient. Il ne savait si c’était son imagination qui lui jouait des tours, mais il entendait des bruits qui venaient d’en arrière. Comme si des arbres se faisaient déraciner. Une petite voix dans sa tête lui disait qu’il courait pour rien, mais il était déjà trop tard, il courait trop vite pour s’arrêter. Il passait dans les buissons à épines, il sautait d’une île à l’autre, il enjambait de grosses racines vertes, il passait par des chemins qu’il n’aurait jamais osé prendre s’il avait été dans une autre situation. Il courait et courait sans reprendre son souffle. Il n’avait pas besoin de le faire. L’adrénaline avait prit le dessus dès qu’il s’était rendu compte de son erreur. Il courut si vite et si longtemps qu’il arriva dans une partie de la forêt beaucoup plus sec. Les arbres étaient moins gros et moins grands. C’est là qu’il trébucha sur une racine. Sa figure alla s’écraser au sol si puissamment qu’il ne sentait plus son nez. Il resta là quelques instants. Il n’osait pas bouger. Peut-être que la chose qui le poursuivait avait arrêter sa course ou peut-être passerait-elle à côté de lui sans remarquer sa présence. Après tout, ses vêtements sales pouvaient bien le camoufler dans la nature. Aucun bruit suspect ne vint. Seuls les oiseaux commençaient à chanter. Francis releva sa tête et remarqua que le soleil se levait au loin. Le ciel était dans de belles teintes de rose et d’orange. Il se releva tranquillement en ressentant une douleur intense au niveau de son nez. Il était complètement étourdi et tomba donc, lourdement assis. La main sur son front, il attendit quelques instants que sa vision arrête de tournoyer avant d’admirer le nouvel endroit où il venait d’arriver. C’était beaucoup mieux qu’avant. À l’exception d’un petit ruisseau au bas de la pente où il se trouvait, aucune source d’eau ne se voyait. En plus, l’eau du ruisseau semblait bonne. Elle était claire et limpide. Elle affluait vers la droite. Mais ce qui attira plus l’attention de Francis était que de l’autre côté de la source d’eau, épousant très bien le côté de celle-ci, se trouvait un sentier. Un sentier qui laissait voir quelques dalles par-ci par-là, les autres devant êtres usés au point de ne plus paraître. Et si ce sentier était usé, cela voulait dire qu’il devait souvent être utilisé. Francis ressentit un nouvel espoir prendre le dessus. Mais juste quand il se leva pour aller rejoindre le chemin, un bruit à sa droite attira son attention. Il s’agissait d’une branche que l’on cassait. Il se retourna, le cœur battant, pensant qu’il s’agissait de la chose qui l’avait poursuivit dans les marécages. Entre deux arbres qui semblaient s’être enracinés au même endroit, se trouvait un homme complètement vêtu de brun. La figure était complètement recouverte d’une cagoule. Francis ne voyait seulement qu’une fente faite pour les yeux. L’homme restait immobile. À sa main droite il tenait un arc fait étrangement. Francis remarqua même un carquois remplit de flèches dans son dos. Les deux étrangers se regardèrent pendant plusieurs instants sans bouger un seul membre. Le jeune garçon n’osait pas bouger. Il ne voulait pas recevoir de flèches. Ce qui était étrange était que l’homme semblait tout aussi surpris que lui. C’était comme s’il n’avait jamais vu d’autres humains de toute sa vie. Ils ne pouvaient pas rester là indéfiniment. Francis risqua le tout pour le tout : « Bonjours », dit-il timidement. L’homme ne bougea pas. C’était comme s’il n’avait rien entendu. C’était peut-être sa cagoule qui empêchait le son d’atteindre ses oreilles. Francis allait se risqua encore une fois, mais quelque chose l’interrompit. Au loin, le long du sentier, des cavaliers en armures arrivaient. Ils étaient au moins une trentaine. Ils avançaient tous en deux rangées bien distinctes. À leur tête se trouvait un cavalier solitaire. Contrairement à tous les autres, il ne portait pas de casque. Ses cheveux blonds en batailles lui tombait jusqu’aux épaules. Il avait bien remarqué Francis. Avec des yeux surpris, il fit signe aux autres d’arrêter et de rester sur place. L’homme descendit de son cheval aussi aisément que Francis serait sortie de son lit. Il avança en direction du jeune homme avec, à chaque pas, un cliquetis de son armure. Francis jeta un bref coup d’œil pour voir si l’autre homme avec l’arc était encore là. Mais, entre les deux arbres, il n’y avait personne. Le cavalier arriva à la même hauteur que le jeune garçon. Il le rassura avec un sourire chaleureux. Il était grand et beau. Il possédait le visage d’un homme d’une royauté hors du commun. L’homme vint s’asseoir aux côtés de Francis. Il mit la main sur l’épaule de l’adolescent pour lui dire de faire pareil. Francis s’exécuta. L’homme attendit quelques instants. Il semblait savourer se moment. Il se retourna vers Francis et dit toujours avec le même sourire : « Bienvenue à Cadéras mon enfant. » |
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wa c'est super atrayant!^^ j'aimerais pas etre Francis par contre!^^ pressée de voir la suite
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j'ai hate de voir la suite début tres prometteur et si tu continue comme tu finiras par surpasser tout les auteurs, dommage pour les reptitions, mais c'est bien ecrit donc si on est captivé on s'en rend pas trop compte
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C'est vraiment bien! Vivement la suite.
P.S : la première partie que tu as écrite avec les 2 anges, c'était le prologue en quelque sorte, non? Puisque là c'est le premier chapitre. |
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oui c'était le prologue, regarde au début, c'est marqué
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Oui merci j'avais pas vu qu'elle idiote . Pfff
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je vien de me rendre compte tout a l'heure je disais "si ont étaient captivé", c'est pas ca. on n'est captivé
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Maintenant c'est décidé je mènes une guerre contre les répétitions. Vous allez être mes espions et vous allez m'aider à les trouver.
Mais sinon merci beaucoup. |
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