Conférence de presse #1

Par stephany le 25/10/2005

Photo : Conférence de presse #1

Pour le DVD de SW3

Hayden Christensen a participé à une conférence de presse début octobre à l'occasion du lancement du DVD de SW3. La rencontre a eu lieu au Skywalker Ranch, près de San Francisco. Pour voir la retranscription originale, suivez le lien suivant : Comingsoon.net.

Voici la traduction de la première partie de l'interview. La fin suivra d'ici quelques jours ! En attendant, bonne lecture !

Lorsque vous aurez des enfants et qu'il sera temps de leur faire visionner les Starwars, comptez vous projeter l'épisode I ou l'épisode IV en premier ?
Hayden Christensen: L'épisode I, comme l'avait prévu le scénariste à l'origine. Mais c'est clair que ce sera un grand jour ! Je le leur présenterais comme n'importe quel film et j'attendrais leur réaction – un moment que j'attends avec grande impatience !
Est-ce que vous avez dû creusez loin pour trouver un semblant de côté obscur en vous ?

En tant qu'acteur, j'essaie généralement de garder ma propre motivation au delà du contexte dans lequel se trouve mon personnage. Donc je n'ai pas essayé par exemple de penser à mon chien qui est mort lorsque j'avais 8 ans et à ce que j'ai ressenti à ce moment là. J'ai plutôt tenté de rester dans la psychologie d'Anakin. Donc il s'agissait plutôt de laisser couler ses frustrations de façon à ce que ça m'affecte.

La difficulté était sûrement d'occulter de votre esprit tout ce qui allait se passer dans l'Episode III lorsque vous filmiez l'Episode II...
Disons que c'était – honnêtement – très stimulant, du fait de devoir interpréter ce personnage qui effectue la liaison finale vers un être vil et diabolique. C'est là que votre instinct naturel vous pousse à aller jusqu'au bout. George [Lucas] me demandait constamment d'oublier toutes ces idées et de simplement faire d'Anakin un battant. Quelqu'un qui ne laisse pas ses frustrations apparaître comme nécessairement diaboliques. D'une autre façon, plutôt. Et de me faire à tout ça pour ne pas montrer une continuité trop fluide du personnage dans l'Episode II. Ici, il s'agissait plutôt de montrer qui il était à un moment précis de sa vie tandis que l'Episode III concernait davantage ce qui l'entourait et ce qui l'a fait évoluer en Dark Vador – ce qui est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'étais très excité de devoir faire l'Episode III. Pouvoir enfin faire ça…quelque chose que j'avais préparé dans mon esprit depuis si longtemps.

Justement, puisque vous vous étiez préparé pendant si longtemps, qu'est ce que ça vous a fait de tourner ces dernières scènes ? Comment avez-vous abordé ce moment ?
Avec joie et contentement. C'est venu très facilement parce que j'y avais déjà beaucoup pensé auparavant. C'était, disons, une finalité pour moi, vous voyez ce que je veux dire ? C'était orgasmique (rires). Je ne sais pas. C'était hallucinant. J'ai attendu, attendu, attendu et enfin je suis arrivé au moment final où je devais le convertir au côté obscur.
Comment avez-vous convaincu George Lucas de vous laisser jouer dans le costume de Dark Vador ?
Je lui ai juste demandé poliment si c'était possible. Et George et Rick – faisant honneur à leur gentillesse – m'ont accordé ce privilège. J'ai juste dit « Ecoutez, j'ai lu le scénario. Je sais désormais qu'il fera une apparition à la fin ». Et je pense bien qu'ils étaient déjà sur le point de rencontrer des joueurs de basketball - ou tout du moins des personnes assez grandes – pour faire ce job. J'ai simplement dit « Je ne sais pas si c'est vraiment possible mais ce serait vraiment génial si je pouvais porter ce costume ».
Qu'avez vous ressenti en revêtant le costume et en entrant avec sur le plateau de tournage ?
Vous savez, c'était vraiment indescriptible…C'était unique, l'achèvement de tout un travail. Non seulement cela signifiait que ce travail de plus de 5 ans touchait à sa fin mais en plus j'ai pu ressentir cet incroyable sentiment de puissance, presque bestial, qui émerge en vous lorsque vous interprétez un tel personnage. Au fur et à mesure que j'avançais je pouvais voir les réactions que provoquait l'arrivée de Dark Vador sur chacun. C'était un vrai événement sur le plateau. Tout le monde voulait voir ce qu'il se passait. C'était une experience vraiment unique.
Est-ce que le costume était lourd ?
Très. La logistique du costume n'était pas si efficace que ça – il faisait vraiment très chaud à l'intérieur. Ils ont tenté d'installer un appareil d''air conditionné mais ça n'a pas fonctionné. On a une forte sensation de claustrophobie et le champ de vision est très limité. D'autre part, ils ont dû compenser la différence de taille à l'aide de talonnettes installées dans les chaussures. Du coup, c'était comme si je marchais avec des poids de 10 Kg sur mes épaules avec en plus des talons aiguilles – ce qui n'est pas dans mes habitudes (rires) ! C'était à peu près comme ça.
Qu'avez vous appris auprès des autres acteurs plus agés, comme Christopher Lee ?
Je crois que celui avec lequel j'ai appris le plus, parmi l'ensemble des acteurs, c'est Ian [McDiarmid]. Je ne dis pas ça juste parce qu'il est ici, mais parce que c'est une expérience qui m'a réellement ouvert les yeux. Le fait de devoir m'asseoir auprès de lui pour la scène de l'opéra, l'écouter me raconter son histoire et observer de quelle manière il se comportait, avec toutes les subtilités qui en découlaient…J'étais assis auprès de lui et je finissais par hocher de la tête en me disant soudainement « Oula ! Je ne suis pas censé approuver en hochant la tête. Whoops ! ». Et puis, au-delà de ça, c'est une personne dotée d'une extrême gentillesse qui est prête à partager tout son savoir pour vous aider quand vous en avez besoin. Donc j'ai appris énormément grâce à Ian.
Comment est-ce que les enfants réagissent lorsqu'ils vous voient ? Et est-ce que vous êtes prêt à voir débarquer tout un contingent de Dark Vador à Halloween ?
J'ai désormais deux personnages en qui les gens peuvent se déguiser. Je ne sais pas…franchement, je m'attendais à une réaction assez différente. Les gosses sont toujours autant fascinés par ce héros et j'aurais pensé que leur façon de voir Anakin aurait évoluée, et que du coup, ils auraient été plus timides au début. Mais apparemment, rien n'a vraiment changé. S'il fallait vraiment dire quelque chose, ce serait qu'ils sont encore plus proches de lui. Il y a toujours quelques gosses qui viennent me voir pour me demander de leur donner un entraînement au sabre laser ou de jouer avec eux. J'adore ça ! Par contre, pour Halloween…je préfére rester chez moi maintenant. Mais quand ma mère vient me dire qu'il y a quelqu'un déguisé en Anakin sur le pas de ma porte, je vais bien entendu lui donner des bonbons, ce qui est très amusant !
Qu'est ce qui était plus intense : les scènes physiques ou les scènes en tête-à-tête avec Ian ?
La préparation physique constituait probablement le plus grand défi. George m'a demandé à l'avance de prendre du poids – que j'ai reperdu depuis. Mais il désirait vraiment que je forge mon corps de façon à montrer l'ampleur de la maturité gagnée entre les deux films. C'est ce que j'ai fait pendant une période d'à peu près 3 mois avant le début du tournage. On avait vraiment un planning exténuant. Mais en fin de compte, on s'amusait bien à l'exécuter. Et travailler avec Ian n'avait rien d'un défi puisque je voyais ça plutôt comme une récompense, une facilité, à partir du moment où on travaille avec des acteurs qui donnent beaucoup d'eux-mêmes et qui sont aussi doués que lui.

Traduction : Stephany

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