[interview] Figaro Magazine
Par stephany le 30/11/2005
Une française à Poudlard
Nous vous parlions hier de l'artic
le du FIGARO MAGAZINE consacré à
Clémence Poésy, en voici
le transcript comp
let ! D'autre part,
le journal AUJOURD'HUI EN FRANCE a éga
lement écrit un petit artic
le sur Clémence à l'occasion de la sortie d'Harry Potter et la Coupe de Feu aujourd'hui dans
les sal
les hexagona
les. L'artic
le sera disponib
le sur
le site demain. En attendant, voici celui du FIGARO MAGAZINE :
Elle est à l’affiche de « Harry Potter et la coupe de feu ». A 23 ans, la jeune comédienne peut regarder loin devant.
On ne sait ce qui séduit
le plus chez Clémence Poésy :
le ravissant patronyme qu’el
le tient de sa mère,
professeur de français, ou sa présence dans
le quatrième vo
let de la saga Harry Potter, où el
le incarne F
leur Delacour, séduisante adversaire du jeune héros à lunettes dans
le tournoi des trois sorciers. Un incroyab
le privilège qui rendrait jalouses beaucoup d’actrices et ferait un peu gonf
ler
les chevil
les de l’heureuse élue. Pourtant, lorsqu’el
le appel
le sur votre téléphone portab
le le 11 novembre pour confirmer un entretien, on devine que cette jeune femme de 23 ans n’a encore rien d’une star capricieuse. Douce et bien é
levée, el
le s’excuse de vous déranger un jour férié et propose de fixer
le rendez-vous quatre soirs plus tard pour « grignoter un peu et papoter ». Au Café du marché, une brasserie du VIIe arrondissement de Paris, el
le débarque affamée après une longue journée de travail. En dévorant un tartare de saumon, la jeune actrice se raconte. «
Les choses se sont passées progressivement. » Un papa comédien et metteur en scène de théâtre et un excel
lent agent auront suffi, avec un séjour à l’éco
le bilingue de Meudon, pour donner à la petite Poésy
le goût de la grande comédie. Tout en poursuivant ses études, el
le prend des cours de théâtre, passe des castings, décroche quelques rô
les. Séduire Bruno Todeschini dans l’Eté d’Olga et incarner la fil
le déjantée de Caro
le Bouquet et Michel Duchaussoy dans Bienvenue chez
les Rozes ne l’empêche pas d’obtenir un deug d’art du spectac
le à Nanterre.
Mais c’est sa rencontre avec Gillies MacKinnon qui est déterminante.
Le réalisateur écossais offre à Clémence
le rô
le de Marie Stuart à qui il consacre un téléfilm en trois épisodes pour la BBC. « Un très beau cadeau », s’exclame-t-el
le. Primée cinq fois aux Fipa (récompenses de la télévision européenne), la série est diffusée au moment du casting de Harry Potter...
Lorsqu’el
le se présente devant
les producteurs anglais venus à Paris « cueillir »
leur F
leur, el
le n’est plus une parfaite inconnue. « Même si une tel
le proposition ne se refuse pas, admet-el
le, on réfléchit quand même avant de l’accepter. Etre reçue au même moment au concours du conservatoire fut un di
lemme... » La bonne élève a opté pour
le travail immédiat, « accepté ce petit rô
le comme il l’était » et rejoint la Grande-Bretagne pour un tournage de huit mois. Partager
le quotidien du célèbre
Daniel Radcliffe l’a beaucoup impressionnée : « Ce garçon me bluffe tota
lement ! dit-el
le. Il est d’une intelligence, d’une vivacité et d’un professionnalisme incroyab
les. » Charmée par son partenaire, el
le le fut aussi par
le côté humain des marionnettistes de cette grosse machine.
Depuis, Clémence Poésy goûte à des plaisirs plus simp
les... mais non moins passionnants. Cet été, el
le a donné la réplique à Lorànt Deutsch et Anna Mouglalis dans
les Amants du Flore, un téléfilm sur
les vies de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. Et sa rentrée s’est passée sur
le plateau de Jean-Daniel Verhaeghe où el
le tourne depuis deux mois l’adaptation cinématographique du roman d’Alain-Fournier,
le Grand Meaulnes, avec Nicolas Duvauchel
le, Jean-Baptiste Maunier et Jean-Pierre Mariel
le. D’un tournage à l’autre, la demoisel
le vit sa vie de jeune fil
le. Entre son amoureux (
le même depuis sept ans !), sa passion du shopping, son penchant pour la pâtisserie et tous
les copains qui passent, Clémence trouve encore
le temps d’organiser son réveillon à Edimbourg, de se plonger dans
le tome VI de Harry Potter, de s’enflammer pour
le dernier film de Cronenberg et de découvrir
les chansons de Loïc Lantoine.
Et si la comédie devait s’arrêter ? « J’aimerais illustrer des livres pour enfants, dit-el
le. Ou alors, super job, dessiner
les motifs des tee-shirts Petit Bateau. » E la nave va !
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